« L’ASTREE » : Amandine à la HAS

Amandine, résidente au Foyer de vie l’Astrée participe aux groupes de travail de la Haute Autorité de Santé à Paris.

La Haute Autorité de Santé organise durant l’hiver des groupes de travail chargés d’élaborer le futur référentiel commun d’évaluation des établissements sociaux et médico-sociaux.
Un appel à candidature national a été lancé afin de recruter des experts de terrain, personnes accompagnées et professionnels des établissements.

À l’Astrée 2 personnes se sont portées candidates sur ces groupes de travail : Amandine Pain, résidente du Foyer de l’Astrée et Aline Grauvogel, directrice du Pôle adultes. Leurs candidatures ont été retenues par la HAS.

Amandine Pain est intégrée au groupe de travail : « Parole, autonomie et expérience ». Elle est accompagnée par Christian Chabert lors de ses déplacements à Paris.

Une très belle expérience de démocratie participative au cours de laquelle Amandine a pu s’exprimer et faire entendre la parole des usagers.
C Chabert nous raconte leur première expérience parisienne :
« Amandine, Amandine ! La Haute Autorité de la Santé a besoin de toi ! Et nous voilà en partance pour la capitale dans le TGV 6122, ce 21 novembre en début d’après-midi. Arrivée en Gare de Lyon à la nuit tombée, nous avons rejoint notre hôtel et nous nous sommes restaurés dans une petit pizzeria très honorable. Nous sommes sages et c’est vers 22h que nous rejoignons nos chambres respectives.
Au petit matin les yeux encore un peu embrouillés de sommeil, nous voilà embarqués dans le RER D, destination Saint-Denis pour une journée de travail.
Nous sommes attendus dans les locaux de l’HAS, ainsi qu’une soixantaine de personnes venues de la France entière. Nous sommes inscrits dans le groupe de travail sur l’élaboration du nouveau dispositif d’évaluation des ESSMS sur la thématique « Parole, autonomie et expérience » dans les locaux de la Haute Autorité de Santé.
En écoutant la présentation de la journée, nous constatons que les administrations ne sont pas toutes si éloignées du terrain. La Haute Autorité de Santé est assez juste dans son regard sur nos pratiques et nos préoccupations.
Nous travaillons tantôt seuls (Amandine et moi), tantôt en groupes de 5 personnes. Notre participation est enrichissante, Amandine est la seule personne accompagnée du groupe de travail et une grande majorité des participants occupent des fonctions d’encadrement.
Au-delà de ce point regrettable, les débats sont riches de réflexion, de partage d’expérience. Ceux-ci sont clos à 17h, il nous faut alors réintégrer nos pénates. Nous nous confrontons à la foule parisienne dans le RER. Nous sommes peu habitués à cet exercice, et un peu inquiets par la forte densité humaine qui nous entoure. Mais après avoir renoncé à une rame, nous trouvons notre place dans la suivante et notre périple se déroule sans encombre, jusqu’à Marseille que nous avons plaisir à retrouver.
Trois réunions du même type nous attendent dans les prochains mois. Nous avons hâte d’y retourner. Pour ceux que ça intéresse, nous n’avons pas vu Landolfi, mais il était peut-être dans le flot humain. »

Amandine & Christian

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